Humidité et moisissures sur les murs : NE FAITES PAS cette énorme erreur qui peut vous créer des ennuies

La saison est propice à l’apparition de l’humidité et des moisissures. Et dès le moment où, par exemple, ils découvrent des moisissures sur les murs d’une chambre, la plupart des propriétaires adoptent un reflexe qui peut couter cher en plus d’être inefficace. Dans cet article, nous allons aborder ces erreurs qu’il ne faut surtout pas commettre quand on fait face à l’humidité et aux moisissures sur les murs.

Humidité et moisissures sur les murs : rangez votre rouleau et la peinture

Vous l’avez compris, si vous faites partie de ceux qui pensent qu’avec un peu de nettoyage et un coup de peinture, vous pouvez régler le problème de l’humidité et de la moisissure dans votre appartement, ou votre maison, vous faites la fausse route. Cette méthode est triplement dangereuse et c’est la raison pour laquelle nous la déconseillons fortement aux propriétaires que nous accompagnons.

D’abord, elle est totalement inefficace : Sans traiter la source de problème de l’humidité et de la moisissure, les traces risquent de revenir dès l’année suivante.

Ensuite, elle peut s’avérer couteuse : En général, vous êtes obligé·e de nettoyer et repeindre tout le mur attaqué par la moisissure, voire la pièce entière. Or, le problème revient régulièrement et d’une manière de plus en plus accentuée. A un moment donné, après des litres de peintures dépensées, la peinture ne suffira plus étant donné que les plaques de placo seront abimées et vous devriez les changer.

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Et enfin, imaginez que vous vendez votre bien immobilier fraichement repeint mais sans avoir traité la source de l’humidité et des moisissures sur les murs ou ailleurs. Imaginez maintenant que le nouveau propriétaire soit confronté aux traces qui reviennent dans un logement qu’il vient d’acheter. N’importe quel professionnel ou expert de bâtiments constatera sans difficulté que, derrière la peinture fraiche, le problème est antérieur et que les anciens propriétaires, donc vous, ne pouvaient pas l’ignorer. On peut donc vous reprocher d’avoir délibérément caché l’information et vous assigner pour le Dol.

Ce sont des situations que nous rencontrons régulièrement et nous avons décidé de développer ces points. Dans cet article, vous allez donc apprendre pourquoi l’humidité et les moisissures sur les murs représentent un danger, les types de dégâts et des erreurs et sources qui provoquent les problèmes de l’humidité et des moisissures dans un logement.

Pourquoi la qualité de l’air intérieur est-elle cruciale pour votre bien-être ?

Dans nos maisons, nous passons la majorité de notre temps dans un espace que nous croyons souvent sain et sûr. Pourtant, l’air que nous respirons peut facilement devenir un ennemi invisible, surtout lorsque l’humidité et la moisissure s’y invitent. Un taux d’humidité excessif et la présence de moisissures ne sont pas seulement une question d’inconfort ou d’esthétique : ce sont des menaces directes pour notre santé et pour la durabilité de nos habitations.

La prolifération de moisissures sur les murs, en plus d’abîmer ceux-ci mais aussi les sols et les plafonds, favorise les allergies, les irritations respiratoires et peut même déclencher des crises d’asthme chez les personnes sensibles. Ignorer ces signes, c’est exposer ses proches à des risques potentiellement graves pour leur bien-être et dégrader la valeur de son bien immobilier.

Objectif : Éviter les erreurs courantes et opter pour des solutions adaptées

Dans cet article, nous vous guiderons à travers les erreurs fréquentes que beaucoup de propriétaires commettent face à l’humidité et aux moisissures sur les murs. Comme on l’a déjà vu, il peut être tentant de masquer les traces de moisissure par une simple couche de peinture, d’ignorer une tache d’humidité naissante ou de remettre à plus tard l’entretien de la ventilation. Malheureusement, ces réflexes bien intentionnés sont souvent contre-productifs et peuvent aggraver la situation.

Pour les propriétaires soucieux de préserver un environnement sain pour leur famille, il est crucial de connaître les bons gestes, les méthodes d’entretien et les solutions efficaces. Que ce soit pour identifier les premiers signes d’humidité, savoir quand consulter un professionnel ou adopter des solutions naturelles, nous partagerons ici des conseils pratiques pour que vous puissiez prévenir, traiter et éviter la réapparition de l’humidité et des moisissures dans votre logement.

Comprendre les types d’humidité et de moisissures

Humidité ascensionnelle : Quand les murs absorbent l’eau du sol

L’humidité ascensionnelle, souvent appelée « remontée capillaire », est un phénomène courant dans les bâtiments anciens, mais elle peut toucher tout type de construction mal protégée. Ce type d’humidité provient de l’eau présente dans le sol, qui s’infiltre lentement dans les fondations et remonte par capillarité dans les murs, en particulier en l’absence de barrière étanche.

Les signes caractéristiques d’humidité ascensionnelle incluent la formation de taches sombres et l’apparition de salpêtre – une substance blanchâtre et poudreuse qui se dépose à la surface des murs. Ce phénomène, non seulement inesthétique, peut causer des dégâts importants, comme le décollement des papiers peints, l’effritement des plâtres ou encore une dégradation progressive des matériaux de construction, rendant le bâtiment plus fragile.

En termes de santé, l’humidité ascensionnelle favorise un environnement propice aux moisissures sur les murs, un danger et un risque sérieux pour les occupants, surtout pour ceux qui souffrent de maladies respiratoires ou d’allergies. Pour les propriétaires, il est essentiel de traiter l’humidité ascensionnelle dès qu’elle est repérée, car les réparations peuvent devenir coûteuses si le problème s’aggrave.

Condensation : Humidité intérieure et mauvaise ventilation

La condensation est une autre source fréquente d’humidité, principalement causée par une mauvaise isolation et une ventilation insuffisante. Ce phénomène se produit lorsque l’air chaud et humide de l’intérieur entre en contact avec des surfaces froides, telles que les fenêtres ou les murs peu isolés. Les gouttelettes d’eau qui se forment favorisent le développement de moisissures, surtout dans des pièces naturellement plus humides comme les salles de bains et les cuisines. Les signes typiques incluent l’apparition de buée sur les vitres, des taches noires autour des fenêtres ou dans les coins des murs, et des odeurs de moisi.

La condensation, en l’absence de traitement, peut rapidement transformer les pièces concernées en environnements insalubres. Les moisissures sur les murs qui prolifèrent dans ces zones libèrent des spores dans l’air, pouvant provoquer des réactions allergiques, des irritations et des difficultés respiratoires chez les habitants, notamment les enfants et les personnes âgées.

Infiltrations : Quand l’humidité entre par la toiture et les murs

L’infiltration est un problème qui découle souvent de fuites dans la toiture, des gouttières endommagées ou des murs mal isolés. L’eau de pluie, au lieu d’être évacuée, trouve son chemin dans la structure du bâtiment, causant des dégâts visibles et cachés. Ces infiltrations sont fréquemment responsables de l’apparition de moisissures noires, particulièrement difficiles à éliminer, et sont souvent accompagnées d’odeurs de renfermé.

Les conséquences des infiltrations peuvent rapidement s’aggraver si elles ne sont pas traitées. En plus d’endommager les murs, le plafond et même les fondations, elles menacent la stabilité de la structure du bâtiment. En cas d’infiltration persistante, les propriétaires peuvent constater une détérioration progressive de l’intégrité des matériaux de construction, augmentant les coûts de réparation et de rénovation.

Les erreurs courantes des propriétaires en cas de problèmes d’humidité et de moisissure

Gérer l’humidité et les moisissures dans un logement demande souvent une vigilance constante. Pourtant, certains comportements, bien que courants, aggravent ces problèmes au lieu de les résoudre. Identifier et éviter ces erreurs est essentiel pour maintenir un intérieur sain et éviter des travaux coûteux. Voici les erreurs les plus fréquentes.

Erreur #1 : Ignorer les premiers signes d’humidité

Beaucoup de propriétaires sous-estiment les premiers signes d’humidité, comme la buée persistante sur les fenêtres, les odeurs de renfermé, ou les petites taches de moisissures sur les murs, ou ailleurs. Ces indicateurs discrets peuvent sembler anodins, mais ils signalent souvent un déséquilibre d’humidité dans le logement. Ignorer ces signes est une erreur qui peut rapidement aggraver la situation : l’humidité s’installe et les moisissures prolifèrent, causant des dommages à la structure du bâtiment et des risques pour la santé des occupants.

Pour éviter cette erreur, soyez attentif à ces signes avant-coureurs et intervenez dès leur apparition. Un contrôle régulier du taux d’humidité avec un hygromètre peut également aider à détecter une humidité excessive avant qu’elle ne devienne problématique.

Erreur #2 : Aérer insuffisamment le logement

La ventilation est cruciale pour évacuer l’humidité générée au quotidien par la cuisine, les douches, et même la respiration. Cependant, nombreux sont ceux qui limitent l’aération de leur logement, notamment en hiver pour conserver la chaleur. Cette erreur favorise l’accumulation d’humidité et, par conséquent, la formation de condensation et de moisissures sur les murs, surtout dans les pièces humides comme la salle de bains ou la cuisine.

Pour éviter cette erreur, veillez à ouvrir vos fenêtres chaque jour pendant au moins 10 à 15 minutes, même en hiver. Dans les pièces particulièrement exposées, comme la salle de bains, une ventilation adéquate est indispensable : l’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) peut être une solution efficace pour maintenir un bon renouvellement d’air et limiter les problèmes de condensation.

Erreur #3 : Utiliser des solutions temporaires et inadaptées

Face à des taches de moisissures, il peut être tentant de masquer le problème avec une couche de peinture ou d’utiliser des produits chimiques puissants. Pourtant, ces solutions, bien qu’immédiates, sont souvent inefficaces sur le long terme et ne traitent pas la source du problème. Peindre sur une surface moisie risque de sceller l’humidité à l’intérieur des matériaux, ce qui entraîne une réapparition des moisissures et un risque de dégradation plus rapide.

La bonne approche consiste à nettoyer la moisissure avec un produit adapté, comme du vinaigre blanc ou du bicarbonate de soude, puis à identifier la cause sous-jacente de l’humidité. En résolvant le problème à la source, vous vous assurez d’éviter une réapparition de la moisissure et de protéger votre intérieur sur le long terme.

Erreur #4 : Faire sécher du linge à l’intérieur sans aérer

Faire sécher du linge à l’intérieur, notamment en hiver, est une habitude courante. Pourtant, elle génère une quantité importante d’humidité dans l’air, ce qui crée un environnement favorable au développement de moisissures. Dans des espaces déjà sensibles à l’humidité, comme les chambres ou le salon, ce surplus d’humidité peut facilement saturer l’air ambiant et favoriser la condensation sur les surfaces froides.

Pour éviter cette erreur, privilégiez le séchage à l’extérieur ou dans un espace bien ventilé. Si le séchage intérieur est inévitable, assurez-vous de ventiler régulièrement la pièce pendant et après le séchage, en ouvrant les fenêtres ou en utilisant un déshumidificateur pour limiter l’accumulation d’humidité.

Erreur #5 : Négliger l’entretien de la VMC ou des joints de fenêtres

Les systèmes de ventilation, comme la VMC, sont essentiels pour assurer une circulation d’air constante et évacuer l’humidité excessive. Cependant, un manque d’entretien, qu’il s’agisse d’une VMC encrassée ou de joints de fenêtres abîmés, réduit l’efficacité de la ventilation et permet à l’humidité de stagner. Les joints usés autour des fenêtres laissent également entrer l’humidité extérieure, aggravant les problèmes de condensation et de moisissure autour des ouvertures, un véritable danger.

Pour éviter cette erreur, vérifiez et nettoyez régulièrement la VMC et remplacez les joints de fenêtres dès les premiers signes d’usure. Un entretien préventif simple permet d’assurer une bonne étanchéité et une ventilation optimale, limitant ainsi les risques d’humidité excessive.

Humidité et moisissures : Dangers pour la santé et la structure du logement

Les problèmes d’humidité et de moisissures sur les murs ne se limitent pas aux désagréments esthétiques ou à l’inconfort. Au-delà de l’aspect visuel, l’humidité excessive entraîne des effets nocifs tant pour la santé des occupants que pour la structure du bâtiment. Ignorer ces conséquences peut rapidement transformer votre maison en un environnement insalubre et coûteux à rénover.

Impact sur la santé : Un risque pour les voies respiratoires et plus encore

Les moisissures et l’humidité créent un environnement propice aux allergènes et aux micro-organismes nuisibles, augmentant considérablement les risques pour la santé. Voici les effets les plus courants :

Allergies et crises d’asthme : Les moisissures, un véritable danger, libèrent des spores microscopiques dans l’air, invisibles mais très irritantes pour les voies respiratoires. Ces spores sont particulièrement problématiques pour les personnes sensibles ou allergiques, provoquant des symptômes comme les éternuements, les démangeaisons, et la toux. Chez les asthmatiques, l’exposition régulière aux spores peut déclencher des crises, augmentant les risques de complications respiratoires.

Irritations des yeux et de la peau : Les spores de moisissure et les composés volatils qu’elles produisent peuvent provoquer des irritations au niveau des yeux et de la peau, surtout chez les enfants et les personnes âgées, plus sensibles à ces agents. Une exposition prolongée peut également conduire à une sensibilité accrue, rendant les personnes encore plus vulnérables aux symptômes.

Autres infections respiratoires : En plus des allergies, l’exposition à la moisissure représente un danger important et peut provoquer des infections respiratoires plus graves, notamment chez les personnes à l’immunité affaiblie. La moisissure noire, souvent liée aux infiltrations d’eau, est connue pour sa toxicité et sa capacité à causer des problèmes de santé majeurs, d’où la nécessité d’un traitement rapide et approprié.

Dommages structurels : L’humidité, un ennemi invisible mais redoutable

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L’humidité excessive ne se contente pas d’abîmer les murs, elle pénètre les matériaux de construction, affaiblissant progressivement la structure du logement. Parmi les signes visibles et les dégâts structurels causés par l’humidité, on retrouve :

Décollement des papiers peints et écaillage de peinture : L’humidité ascensionnelle et la condensation entraînent souvent le décollement des papiers peints et l’écaillage de la peinture, particulièrement dans les pièces les plus exposées, comme la salle de bains ou la cuisine. En plus de détériorer l’apparence de la pièce, cela reflète un problème sous-jacent qui fragilise les murs.

Fragilisation des murs et des fenêtres : L’humidité, en pénétrant dans les murs et les cadres de fenêtres, les rend plus poreux et plus vulnérables aux fissures. Dans les cas graves, la moisissure peut s’infiltrer dans les fondations du bâtiment, créant des dégradations difficiles et coûteuses à réparer. Les remontées capillaires, par exemple, attaquent progressivement les matériaux de construction, diminuant leur résistance et mettant en péril la durabilité du bien.

Formation de salpêtre : L’apparition de salpêtre, un dépôt blanchâtre, est le signe visible d’une remontée capillaire. En plus d’être inesthétique, il affaiblit les matériaux en les rendant plus friables. Ignorer ce phénomène peut mener à des travaux de rénovation importants, notamment pour assainir les murs et rétablir leur étanchéité.

Un environnement propice aux nuisibles : acariens, bactéries et autres micro-organismes

L’humidité est le terreau idéal pour le développement des acariens et autres nuisibles microscopiques qui prospèrent dans les environnements chauds et humides. Voici comment elle influence leur présence :

Prolifération des acariens : Les acariens, responsables de nombreuses allergies respiratoires, se développent particulièrement bien dans un environnement humide. Ces minuscules arthropodes prolifèrent dans les zones à forte condensation, comme les chambres et les salons, où ils trouvent les conditions optimales pour se multiplier. Leur présence peut entraîner des symptômes allergiques variés : rhinite, asthme, et conjonctivite.

Développement de bactéries et de champignons : Les moisissures ne sont pas les seules à proliférer dans les environnements humides. Les bactéries et les champignons, bien que moins visibles, se développent aussi et contribuent à créer une atmosphère malsaine. Certains types de champignons émettent des composés organiques volatils, ce qui peut causer des migraines, de la fatigue, et des irritations chez les habitants.

Attraction d’autres nuisibles : Un environnement humide peut attirer d’autres nuisibles, tels que les insectes xylophages, qui s’attaquent au bois et fragilisent la structure du bâtiment. Ces insectes sont particulièrement attirés par les matériaux mouillés ou moisis, augmentant les risques de dégradation de l’intérieur et de l’extérieur du logement.


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Auteur : Claire Garcia
Ancienne gestionnaire des copropriétés, je suis une maman heureuse et blogueuse depuis 2019 ! Mes sujets de prédilection sont le style de vie, l'immobilier et l'organisation. Je suis partie prenante de l'aventure Garage&Grenier depuis le début et je vous proposerai surtout les conseils et astuces en organisation et gestion !

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