Les prix de l’immo en France s’apprêtent à connaître une flambée dans plusieurs grandes villes, et cela dès 2025, principalement en raison de l’application de la loi sur le Zéro Artificialisation Nette (ZAN). Ce cadre réglementaire limite drastiquement la consommation de nouveaux espaces naturels pour l’urbanisation, créant ainsi une tension foncière qui pousse l’évolution des prix immobiliers vers le haut. Selon différentes études et enquêtes, certaines métropoles et villes sont particulièrement vulnérables. Elles risques de connaitre une véritable explosion des prix de l’immobilier en 2025 et pour les 5 années à venir.
Une réglementation qui bouleverse le marché immobilier
La loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), adoptée en 2021, représente un tournant décisif dans la gestion des espaces naturels en France. Son objectif est clair : freiner l’artificialisation des sols afin de préserver les écosystèmes, limiter l’étalement urbain et réduire l’impact environnemental de l’urbanisation. Toutefois, cette ambition écologique, bien qu’essentielle, engendre des bouleversements majeurs sur le marché et sur les prix de l’immo, avec des répercussions qui se feront sentir sur l’évolution des prix immobiliers en 2025.
En effet, toutes les conséquences de l’application de la Loi Zéro Artificialisation Nette, dont on sentira les résultats immédiates d’ici 2030, n’ont pas été prises en compte. Dans un contexte de la crise profonde du logement, il est impératif d’en analyser les impacts concrets sur les prix de l’immobilier et envisager des solutions à l’évolution des prix immobiliers dès maintenant en 2025. A contrario, ce sont celles et ceux déjà en difficulté sur le marché de l’acquisition comme de la location qui en paieront davantage le prix, dans tous les sens du terme.
Objectifs et cadre de la loi ZAN
Les objectif de la Loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN) sont un stricte minimum nécessaires à l’heure actuelle et ne doivent absolument pas être remis en cause, bien que les élus politiques les plus réactionnaires essayent déjà de le faire. Là où ça pèche, c’est de ne pas avoir envisager toutes les conséquences et impacts sur l’évolution des prix immobiliers en 2025 et le marché immobilier dans sa globalité.
Les conséquences directes de la ZAN sur le marché immobilier et les prix de l’immo en 2025
1. Raréfaction des terrains constructibles
L’un des effets les plus immédiats de cette loi est la diminution drastique de l’offre de terrains disponibles pour la construction. Selon un rapport commandé par le cabinet Arthur Loyd, environ 113 000 hectares feront défaut d’ici 2030 pour répondre aux besoins des collectivités.
Tensions sur le marché immobilier en 2025
Avec une demande en logements qui continue d’augmenter – notamment dans les métropoles en croissance – le déséquilibre entre l’offre et la demande va exacerber la pression sur les prix de l’immo.
Les villes en première ligne face à l’évolution des prix immobiliers
Les grandes métropoles et les agglomérations dynamiques, comme Toulouse, Nantes ou Lyon, sont particulièrement impactées par les pressions sur les prix de l’immo. Ces villes concentrent une forte croissance démographique et économique, ce qui augmente la pression sur les infrastructures existantes et crée un besoin constant de nouveaux logements.
Or, avec les restrictions imposées par la loi ZAN, ces métropoles doivent redoubler d’efforts pour intégrer des solutions d’urbanisme innovantes sans pouvoir s’étendre comme par le passé.
Les effets collatéraux sur l’aménagement du territoire
📌 En bref : Bien que la loi ZAN s’inscrive dans une logique louable de préservation environnementale, elle impose des défis colossaux à la filière immobilière et aux collectivités locales. La tension foncière qu’elle crée est déjà perceptible et devrait encore s’intensifier dans les prochaines années, poussant les prix de l’immo à des niveaux record dans les zones les plus attractives. Cette nouvelle réalité de l’évolution des prix immobiliers impose une adaptation rapide des acteurs du marché et un accompagnement renforcé des politiques publiques.
Est-ce que les prix de l’immobilier vont baisser en 2025 ?
Non, bien au contraire, tout laisse à croire que les prix de l’immobilier en 2025 augmenteront fortement dans certaines villes. Et cette hausse continuera d’année en année. Selon plusieurs enquêtes, la plupart de grandes agglomération en France connaitront une hausse des prix immobilier en 2025. Et il y a plusieurs raisons qui expliquent cette évolution du marché immobilier.
D’abord, l’application de la Loi de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) qui fait l’objet de cet article. Nous vous conseillons de le lire en intégralité pour comprendre de quelle manière la réglementation impactera l’évolution des prix immobiliers en 2025 ainsi que des solutions pour atténuer les effets négatifs.
Ensuite, la stabilisation des taux d’intérêt qui se confirme ces derniers mois. Tout porte à croire que les taux immobiliers continueront à cette évolution d’ajustement en 2025, bien que nous ne croyions pas en nouvelles baisses conséquentes.
Enfin, l’un des points centraux du marché immobilier est absent. Il s’agit de l’offre qui est totalement insuffisante en raison d’un déficit conséquent des logements en France. Ce point ne risque pas de connaitre les améliorations notables en 2025. Avec la construction en point mort et aucune volonté politique d’aller vers la réquisition des logements vacants, le marché immobilier est toujours en déséquilibre. Cet état de faits influence le maintient de prix à des niveaux très élevés, même si le volume de transaction baisse et les délais de vente se rallongent.
Pour conclure, ce sont les trois points, parmi d’autres, qui nous font affirmer que les prix de l’immobilier en 2025 connaitront toujours des niveaux très hauts, voire de nouvelles hausses dans certaines agglomérations. Vous pouvez en savoir davantage ci-dessous.
Les villes où les prix de l’immo vont flamber d’ici 2030
La tension foncière causée par la loi ZAN, combinée à une forte attractivité économique et démographique, met certaines métropoles françaises sous une pression immobilière intense renandant une évolution des prix immobiliers inéluctable.
Le rapport du cabinet Arthur Loyd, très complet et rare pour les professionnels de l’immobilier, met en évidence les 20 agglomérations où les hausses de prix de l’immo seront les plus prononcées dans les cinq prochaines années. Ces villes, déjà touchées par une augmentation notable des loyers et des prix de vente des dernières années, illustrent les conséquences directes de la rareté croissante des terrains constructibles.
Pourquoi ces villes sont-elles concernées ?
Les métropoles et villes identifiées par le rapport partagent plusieurs caractéristiques :
Croissance démographique soutenue :
Ces villes attirent de nouveaux habitants grâce à leur dynamisme économique et leur qualité de vie.
Développement économique :
L’installation de nouvelles entreprises et la création d’emplois augmentent la demande de logements et la pression sur les prix de l’immo.
Contraintes foncières accrues :
Les quotas limités d’artificialisation imposés par la loi ZAN restreignent la construction de nouveaux logements. Le déficit de logement impose une évolution des prix immobiliers haussière.
Tableau des 20 villes où les prix de l’immobilier en 2025 sont susceptibles d’augmenter
Le tableau ci-dessous présente les données clés pour chacune des 20 villes identifiées, soulignant les hectares manquants, ainsi que l’évolution des prix immobiliers :
Agglomération | Hectares manquants (2021-2030) | Évolution des loyers (2018-2023) | Évolution des prix de l’immo (2018-2023) |
---|---|---|---|
Toulouse (31) | 3 155 | +14 % | +33 % |
Bordeaux (33) | 2 302 | +27 % | +14 % |
Nantes (44) | 1 882 | +18 % | +30 % |
Rennes (35) | 1 780 | +22 % | +51 % |
Lyon (69) | 1 575 | +20 % | +36 % |
Dax (40) | 1 370 | +31 % | +48 % |
Caen (14) | 1 287 | +20 % | +39 % |
Rouen (76) | 1 268 | +21 % | +32 % |
Tours (37) | 1 232 | +20 % | +36 % |
Montpellier (34) | 1 229 | +16 % | +40 % |
Orléans (45) | 1 184 | +16 % | +36 % |
Pau (64) | 1 030 | +18 % | +39 % |
Perpignan (66) | 1 028 | +14 % | +37 % |
Angers (49) | 950 | +19 % | +29 % |
Grenoble (38) | 924 | +17 % | +35 % |
Lille (59) | 850 | +12 % | +28 % |
Clermont-Ferrand (63) | 832 | +10 % | +25 % |
Dijon (21) | 780 | +15 % | +27 % |
Nancy (54) | 720 | +13 % | +24 % |
Metz (57) | 680 | +11 % | +22 % |
Analyse des données de l’augmentation des prix de l’immo
Focus sur les villes les plus touchées par la hausse des prix de l’immo
📌 Essentiel à retenir : Ces 20 villes incarnent le défi croissant de concilier la demande en logements avec les impératifs écologiques de la loi ZAN. Pour les propriétaires, la hausse des prix de l’immo constitue une opportunité, mais pour les futurs acquéreurs, cela annonce des contraintes financières importantes. Etant donné que les propriétaires sont souvent et vendeurs et acquéreurs d’un nouveau logement, cette évolution des prix immobiliers les impactera doublement. Sans solutions innovantes pour densifier les espaces urbains ou accélérer la rénovation de l’existant, les tensions foncières continueront de remodeler le marché immobilier français.
Pourquoi ces villes seront-elles particulièrement touchées par l’évolution des prix immobiliers ?
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Les hausses de prix de l’immo projetées dans les grandes villes françaises ne sont pas le fruit du hasard. Derrière ce phénomène se cachent des dynamiques complexes liées à la démographie, à l’économie et aux choix réglementaires.
Trois grands facteurs expliquent pourquoi des villes comme Toulouse, Rennes, ou Lyon figurent parmi celles où l’évolution des prix de l’immobilier à la hausse va être la plus importante à partir de 2025 : une croissance démographique soutenue, les contraintes imposées par la sobriété foncière, et une pression socio-économique amplifiée par les tensions sur le marché locatif.
1. Une croissance démographique soutenue
Les métropoles françaises telles que Toulouse, Rennes, ou Lyon attirent un flux constant de nouveaux habitants. Cette dynamique démographique repose sur deux piliers principaux :
Attractivité économique et son impact sur l’évolution des prix immobiliers
Ces villes offrent un écosystème économique dynamique, capable de créer des opportunités d’emploi dans des secteurs variés tels que la technologie, les services, l’aéronautique (à Toulouse notamment), ou encore la finance.
Prix de l’immobilier proportionnels à la recherche d’une meilleure qualité de vie
La qualité de vie est un facteur clé dans le choix de ces villes par de nouveaux résidents et influence considérablement l’évolution des prix immobilier :
- Ces métropoles allient une taille humaine, des infrastructures modernes (transports en commun, équipements de santé et éducation), et des espaces verts.
- La proximité avec des espaces naturels (mer à Rennes, montagnes près de Lyon, campagne dans la région de Toulouse) en fait des destinations idéales pour concilier vie professionnelle et personnelle.
Cependant, cette attractivité a une contrepartie : les nouveaux arrivants augmentent la demande en logements, créant une pression accrue sur le parc immobilier. Les constructions actuelles ne suffisent pas à répondre à ce besoin, d’autant plus que les terrains constructibles se raréfient. Résultat : les prix de l’immobilier grimpent.
2. La sobriété foncière comme contrainte majeure
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L’application de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN) constitue une transformation profonde du marché immobilier. Les terrains disponibles pour la construction diminuent de facto, ce qui accentue la concurrence entre les projets et limite les options pour les collectivités locales. La raréfaction du foncier a un impact direct sur l’évolution des prix de l’immobilier.
Des reconversions urbaines insuffisantes pour palier les besoins en logement
La loi ZAN encourage la reconversion des friches industrielles et la rénovation des bâtiments anciens pour compenser la diminution des terrains constructibles. Si ces projets sont nécessaires pour densifier les centres-villes et préserver les espaces naturels, leur mise en œuvre s’avère complexe et coûteuse :
Des quotas du foncier insuffisants pour maintenir la hausse des prix de l’immobilier
Chaque commune dispose de quotas précis d’artificialisation, fixés en fonction des objectifs nationaux de sobriété foncière. Or, ces quotas sont souvent inadaptés aux besoins réels des villes les plus attractives. Par exemple :
- Toulouse, avec ses 3 155 hectares manquants d’ici 2030, fait face à un défi colossal pour loger ses nouveaux habitants.
- Rennes et Nantes, en forte croissance démographique, doivent également composer avec des quotas bien en deçà de leurs besoins théoriques.
Ainsi, les municipalités doivent arbitrer entre différents types de projets (résidentiels, commerciaux, industriels), limitant encore davantage la capacité à répondre à la demande en logements.
Graphique 1.0 Comparaison des besoins en hectares constructibles et quotas alloués (loi ZAN)
3. Une pression socio-économique amplifiée sur l’évolution des prix immobiliers
La combinaison d’une forte demande locative et d’une offre insuffisante entraîne une augmentation continue des prix sur le marché immobilier. Cette pression socio-économique se manifeste de plusieurs façons :
Des loyers en hausse constante
Dans les grandes métropoles, la rareté des logements disponibles à la location pousse les loyers à la hausse. Cela touche particulièrement les jeunes actifs et les étudiants, qui peinent à trouver des logements abordables. Par exemple :
- À Rennes, les loyers ont augmenté de +22 % entre 2018 et 2023, rendant l’accès au logement plus difficile pour les ménages modestes.
- Toulouse, avec une hausse de +14 % sur la même période, illustre également cette tendance.
L’accès à la propriété de plus en plus difficile
La hausse des prix de vente immobilière (+33 % à Toulouse, +51 % à Rennes, +36 % à Lyon entre 2018 et 2023) freine l’accession à la propriété pour de nombreux ménages. Les primo-accédants, en particulier, sont confrontés à des contraintes multiples :
Prix de l’immobilier élevés :
Le coût des logements dépasse souvent les capacités financières des jeunes ménages.
Taux d’intérêt en hausse :
Les conditions de financement se durcissent, rendant les crédits immobiliers plus coûteux.
Rendement locatif attractif :
La pression sur les loyers attire de plus en plus d’investisseurs, augmentant la concurrence sur le marché de l’achat.
Impact sur les dynamiques sociales
La hausse des prix de l’immobilier exacerbe les inégalités d’accès au logement. Les classes moyennes et populaires sont repoussées vers les périphéries de plus en plus lointaines, entraînant des trajets domicile-travail plus longs et des coûts de transport supplémentaires. Cette situation pourrait aggraver la ségrégation socio-spatiale dans les grandes villes françaises.
Les villes où les prix de l’immobilier vont flamber, opportunité ou menace ?
Les villes comme Toulouse, Rennes, et Lyon se retrouvent à la croisée des dynamiques démographiques, économiques et réglementaires. Leur attractivité exceptionnelle, combinée aux contraintes de la loi ZAN, les place en première ligne des tensions foncières et immobilières.
Face à ces défis, les collectivités et la société toute entière doivent mettre en œuvre des solutions innovantes, telles que la densification des centres-villes, la promotion de l’habitat collectif, ou encore des incitations fiscales pour les reconversions urbaines.
Toutefois, à court terme, ces mesures ne suffiront pas à répondre aux besoins croissants. Résultat : les prix de l’immobilier devraient continuer à grimper en 2025 et pour les années à venir, rendant le marché immobilier encore plus compétitif et inégalitaire.
Quelles conséquences de l’évolution des prix immobiliers pour les propriétaires ?
La hausse des prix de l’immobilier en 2025 et dans les années à venir dans certaines villes françaises est une lame à double tranchant. Si elle inquiète les futurs acquéreurs, elle offre, à première vue, aux propriétaires actuels une occasion en or. Mais attention, il s’agit de la partie émergée de l’Iceberg et cette situation n’est pas sans conséquences sur le marché et sur la société en général.
Décryptons ensemble les impacts de cette montée en flèche des prix, qu’il s’agisse d’opportunités ou de défis à relever.
Une opportunité en or pour les propriétaires actuels ?
Si vous possédez déjà un bien immobilier dans des villes comme Toulouse, Rennes, Lyon, ou d’autres du tableau ci-dessus, vous êtes dans une position enviable. Pourquoi ? Parce que la rareté du foncier, l’augmentation de la demande et l’évolution des prix de l’immobilier contribuent directement à faire grimper la valeur de votre bien.
Cependant, vous perdez cette position enviable dès le moment où vous quittez le rôle de propriétaire vendeur pour la place de futur acquéreur ou locataire !
Une augmentation de la valeur patrimoniale
Imaginez : votre appartement ou maison, acheté il y a quelques années, voit sa valeur augmenter de manière significative. Dans des villes comme Rennes, les prix de vente ont bondi de +51 % en seulement cinq ans. Le ralentissement du marché immobilier en 2023 et 2024 n’a eu que de très peu d’impact sur l’évolution des prix de l’immobilier.
Par conséquent, pour les propriétaires, cela se traduit de plusieurs effets :
📌 Bon à savoir : Toute augmentation des prix de l’immobilier ne donne qu’une illusion aux propriétaires de pouvoir vendre “plus cher”. En réalité, sauf pour les cas marginaux où vous n’avez pas besoin d’un nouvel achat ou d’une location, vous serez obligé·e d’acquérir un nouveau logement après avoir vendu votre bien immobilier ou en prendre un en location. Par conséquent, l’éventuelle “plus value” est de facto absorbée par le nouveau projet et dans la plupart des cas, il s’agit d’une opération immobilière “blanche”.
Des loyers en hausse pour les investisseurs
Pour les propriétaires bailleurs, c’est encore plus intéressant. D’ailleurs, c’est surement la seule catégorie des “propriétaires” qui est en position favorable avec l’évolution des prix immobiliers prévue en 2025 et dans les années à venir.
La tension locative dans la plupart des villes françaises – où l’offre ne suffit pas à répondre à la demande – entraîne une hausse continue des loyers, et cela malgré la réglementation qui vise l’encadrement des loyer. Pour les bailleurs propriétaires d’un logement à Rennes, Toulouse ou Bordeaux, les effets sont suivants :
- Une augmentation de vos revenus locatifs au fil des années. Cela améliore le rendement de votre investissement.
- Une sécurité accrue : avec de nombreux candidats pour chaque bien à louer, les périodes de vacance locative sont quasi inexistantes dans ces villes attractives.
🎯 Constat : Que vous soyez propriétaire occupant ou investisseur, la hausse des prix et des loyers joue clairement en votre faveur. Mais attention, tout n’est pas rose pour autant.
Les futurs acquéreurs, les grands perdants
Si l’évolution des prix immobiliers en 2025 et pour les années à venir fait que les propriétaires actuels peuvent se réjouir, les acheteurs potentiels doivent composer avec une réalité beaucoup plus contraignante.
Des budgets d’achat en forte hausse en raison des prix de l’immobilier
Dans ces villes où les prix de l’immobilier explosent, notamment en 2025, acquérir un bien devient de plus en plus difficile. Le phénomène est particulièrement marqué pour les jeunes ménages et les primo-accédants.
Une érosion du pouvoir d’achat immobilier
Même pour les acheteurs ayant un budget conséquent, la hausse des prix de l’immobilier limite les options disponibles. L’évolution des prix immobiliers en 2025 signifiera davantage de devoir faire des concessions : une surface plus petite, un quartier moins central ou un bien nécessitant des travaux. Ces contraintes s’accentueront entre 2025 et 2030 dans les villes où les prix de l’immobilier augmenteront considérablement.
Une fracture sociale et géographique qui se creuse davantage en raison des prix de l’immobilier d’ici 2030
Ce phénomène n’a pas seulement un impact économique ; il amplifie également d’autres inégalités :
Et pour les propriétaires, des défis à anticiper à partir de 2025
Même si la hausse des prix de l’immobilier est, à première vue, favorable aux propriétaires, comme nous l’avons déjà noté certains doivent aussi prendre en compte des défis que l’évolution des prix immobiliers à partir de 2025 impose.
Taxation des plus-values :
Si vous vendez un bien autre que votre résidence principale, la fiscalité sur la plus-value pourrait réduire votre gain net.
Coût d’un éventuel achat futur :
Si vous vendez pour acheter ailleurs, sachez que vous serez également confronté à la hausse des prix dans les zones attractives.
Investissements locatifs risqués :
Bien que les loyers augmentent, les prix d’achat élevés peuvent réduire le rendement locatif dans certaines villes.
Les conséquences essentielles des hausses des prix pour les propriétaires à partir de 2025
Pour les propriétaires, cette hausse des prix de l’immobilier représente une opportunité évidente. Que ce soit pour vendre ou pour maximiser les rendements locatifs, l’évolution des prix immobiliers et les perspectives sont clairement avantageuses. Mais ces gains ne doivent pas occulter les défis pour les futurs acheteurs et l’impact sociétal plus large.
Pour profiter pleinement de cette situation, il est essentiel d’adopter une stratégie adaptée à vos objectifs :
Dans ce contexte tendu, être propriétaire dans une ville attractive, c’est un peu comme avoir une pépite entre les mains. Mais encore faut-il savoir quand et comment en tirer le meilleur parti ! Cet article sur l’évolution des prix immobiliers en 2025 devrait vous mettre en garde notamment si vous habitez une de ces 20 agglomérations où les prix de l’immobilier vont exploser d’ici 2030.
Perspectives et solutions pour contenir cette hausse des prix de l’immobilier à partir de 2025
Face à l’envolée des prix de l’immobilier, notamment à partir de 2025, dans les grandes agglomérations françaises, des solutions sont nécessaires pour atténuer la tension foncière et garantir un accès au logement pour le plus grand nombre. Si la loi ZAN impose des contraintes importantes, elle ouvre aussi la voie à des pratiques d’aménagement innovantes et respectueuses de l’environnement.
La suite de cet article fait état des lieux des pistes privilégiées par les expert·es pour contenir cette évolution des prix immobilier à la hausse et répondre aux défis du marché immobilier.
Développer l’urbanisme circulaire pour éviter la hausse des prix de l’immobilier
L’un des leviers majeurs consiste à maximiser l’utilisation des espaces déjà urbanisés. L’urbanisme circulaire repose sur des concepts comme :
La densification des centres-villes :
Plutôt que de s’étendre sur les périphéries, l’idée est de bâtir en hauteur ou de transformer des espaces sous-utilisés en logements. Cela peut inclure des surélévations d’immeubles ou l’aménagement des toits pour accueillir de nouveaux habitats.
La réhabilitation des bâtiments existants :
Transformer des bureaux vacants en logements, rénover des immeubles vétustes ou revaloriser des friches industrielles sont des solutions qui limitent la consommation de nouveaux terrains.
Cependant, ces projets sont souvent complexes à mettre en œuvre, nécessitant des délais importants et des investissements élevés. De plus, pour les mettre en place, il faut une réelle volonté et du courage politique. Je n’exagère pas en disant que, à l’heure actuelle, il n’y en a pas vraiment.
Stimuler les constructions écologiques pour accompagner l’évolution vers un immobilier de l’avenir
La transition écologique doit également s’appliquer à la construction immobilière. Les experts recommandent :
- L’utilisation de matériaux biosourcés comme le bois ou la paille, qui réduisent l’empreinte carbone des bâtiments.
- Les projets à énergie positive, capables de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, grâce à des technologies comme les panneaux solaires ou les systèmes de récupération de chaleur.
- Le recyclage urbain, qui consiste à réemployer les matériaux issus de bâtiments démolis pour en construire de nouveaux.
Ces solutions permettent de concilier objectifs environnementaux et besoins en logements, mais nécessitent un accompagnement financier des pouvoirs publics. Par conséquent, le logement ne doit plus être considéré comme un pur produit financer mais ce qu’il est vraiment : un droit fondamental et un besoin vital.
Adapter les politiques locales pour anticiper les évolutions des prix immobiliers et cela dès 2025
Chaque ville fait face à des enjeux spécifiques, et cela continuera d’être le cas face à l’éventualités d’une augmentation des prix de l’immobilier en 2025. Les politiques locales jouent un rôle clé pour trouver des solutions adaptées. On peut citer quelques exemples :
Amélioration des infrastructures et services en périphérie
La périphérie, même éloignée, devient une porte de sortie pour les centres-villes saturés et aux prix trop élevés. Par exemple, Montpellier expérimente la gratuité des transports en commun, une initiative qui améliore l’attractivité des quartiers éloignés des centres-villes, où les prix de l’immobilier sont plus abordables. Il reste tout de même à savoir si de telles expériences qui consistent à améliorer les infrastructures des points périphériques n’auront pas l’effet d’aubaine avec une nouvelle évolution des prix immobiliers vers le haut et en déplaçant le problème encore plus loin.
La réhabilitation des logements anciens
La réhabilitation des logements anciens, comme les passoires thermiques, permet de remettre sur le marché des biens aujourd’hui inutilisables, tout en réduisant la consommation énergétique. Néanmoins, la plupart de ces chantiers dépendent de la volonté des acteurs privés, notamment des propriétaires-bailleurs. Les finances primant devant tout le reste, la France a un retard considérable en termes de la rénovation et réhabilitation énergétique. Aussi, un nombre conséquent de logements vacants provoque un effet indésirable sur la disponibilité des logements et, par conséquent, sur l’évolution des prix immobiliers à la hausse.
L’aménagement de nouveaux quartiers
L’aménagement de nouveaux quartiers, intégrant des espaces mixtes (logements, commerces, espaces verts), peut également répondre à la demande tout en améliorant la qualité de vie. Cependant, la plupart de nouveaux projets de construction est dans les mains des promoteurs privés qui conditionnent leurs activités par la recherche des bénéfices. Or, au vu de la situation actuelle où le marché du neuf est particulièrement grippé, beaucoup de ces projets sont mis en pause par ces sociétés de promotion. Par conséquent, tout l’écosystème de l’immobilier en souffre et est en ralenti avec le déficit de logements qui se creuse. Cela impactera forcement l’évolution des prix immobiliers en 2025 et fera exploser les prix de l’immobilier dans les grandes agglomérations d’ici 2030.
Ces leviers, bien que prometteurs, nécessitent une coordination efficace entre les acteurs publics et privés, ainsi qu’un financement adapté. Si ces solutions sont déployées de manière stratégique, elles peuvent contribuer à contenir la hausse des prix tout en répondant aux exigences environnementales et sociales. Toutefois, leur mise en œuvre devra être rapide et ambitieuse pour répondre à l’urgence de la situation. Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Par conséquent, il s’agit ici du point central qui creusera le manque de logements sur le marché de la vente immobilière comme de la location.
🎯Constat : Pour contenir une évolution des prix de l’immobilier à la hausse et amorcer la sortie de la crise du logement en 2025, il est crucial de faire des avancées considérables sur la question de l’amélioration des infrastructure, de la densification et la réhabilitation de l’existant ainsi que sur l’aménagement de nouveaux quartiers en respectant l’esprit de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN).
L’augmentation des prix immobiliers en 2025, entre l’opportunité et la menace
L’augmentation des prix de l’immobilier dans certaines villes françaises est un phénomène inévitable à court et moyen terme et cela dès 2025, sous l’effet combiné de la croissance démographique, de la limitation des terrains constructibles et des ambitions écologiques de la loi ZAN.
Pour les propriétaires, c’est une période favorable pour optimiser leur patrimoine, sous condition de savoir le valoriser. Pour les futurs acheteurs, il devient essentiel d’anticiper cette flambée en explorant les dispositifs d’aide, en revoyant les critères à la baisse ou en se tournant vers des zones en périphérie, même plus éloignée, des villes.